Clermont Auvergne French Tech : un lieu totem à 10 millions d'euros

Ouvert sur son territoire, fédérateur plutôt que rassembleur, ce bâtiment sera opérationnel mi 2019.  Le temps pour Clermont Auvergne Métropole, chef de file de ce projet lié à la labellisation French Tech, de parfaire son modèle d'organisation qui promet d'être innovant.

C'est à deux pas du stade des champions de France du Top 14 que sera lancé dans moins d'un an le chantier de construction du bâtiment totem de la French Tech Clermontoise. Au sein de ce quartier en mutation, ce site de 4 000 mètres carrés imaginé par CRR Architecture à vocation à devenir l'emblème de la nouvelle économie de la capitale auvergnate, intégrée à la bannière French Tech, sous la thématique Cleantech-Mobilité depuis juillet dernier.

Dix millions d'euros sont nécessaires pour construire et aménager ce bâtiment. Clermont Auvergne Métropole s'est engagée à les mettre sur la table, en espérant une participation du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes.

Un lieu pour fédérer les énergies dispersées sur le territoire

Initiatrice et chef de file de ce projet, la future Métropole Clermontoise entend en faire un lieu "générateur de dynamisme", selon Jean-Michel Bossard, directeur général des services de Clermont Auvergne Métropole. Pour relever le défi, l'idée est de créer au sein du nouveau bâtiment une sorte de pépinière d'entreprises où les jeunes pousses trouveront des espaces de travail, y compris des ateliers, peutêtre sous forme de fab lab, et de rencontres. Un espace où chercheurs, entrepreneurs, universitaires et autres pourront travailler ensemble, innover et tester leurs idées et leurs projets pour les conduire à maturité. Pas question en revanche de voir s'installer sur ce site les acteurs déjà en place.

Lire aussi : Lyon French Tech : un trio de poids pour gérer le lieu totem

"Rassembler tout le monde sur ce site deviendrait contre-productif. Nous voulons générer du dynamisme, pas de la lourdeur administrative", résume le DGS de Clermont Auvergne Métropole. Le Bivouac, fer de lance de la French Tech locale ne devrait donc pas s'installer dans ce bâtiment totem.

Mobilité et alimentation, premières thématiques de travail

Ouvert sur l'écosystème local, ce site devrait accueillir des projets autour de deux thématiques : la mobilité, qui a valu à Clermont-Ferrand sa labellisation French Tech et l'alimentation. Sur chaque thème, un pilote sorte d'animateur et gestionnaire du bâtiment devrait être désigné. "Nous lancerons des appels à manifestation d'intérêt pour avoir deux ou trois gestionnaires de ce bâtiment par thématiques. On peut imaginer Michelin et/ou le syndicat gestionnaire des transports pour le premier thème de travail et Limagrain et/ou le pôle Céréale Vallée sur le second. D'autres thèmes vont peut-être émerger, nous restons attentifs et ouverts", précise Jean-Michel Bossard, qui se laisse encore quelques mois pour affiner le modèle économique du lieu et décider si les gestionnaires porteront l'ensemble du coût de fonctionnement de la structure.

L'idée de voir les pratiques participatives de l'économie sociale et solidaire, un secteur d'activité soutenu par Clermont Auvergne Métropole, irriguer ce lieu est également un axe de travail sur lequel planchent les acteurs du projet. Une feuille de route qui reste à boucler.

Dix millions d'euros sont nécessaires pour construire et aménager ce bâtiment. Clermont Auvergne Métropole s'est engagée à les mettre sur la table, en espérant une participation du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes.

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