Jean-Michel Aulas peut retrouver le sourire. Alors que les derniers résultats financiers de l'OL groupe, qui exploite les activités de l'Olympique lyonnais, étaient dans le rouge, le bilan des six premiers mois de l'exercice 2015-2016, publié mardi soir, est très positif pour le club sportif. Ces résultats ont été enregistrés avant l'entrée de l'OL dans son nouveau stade de Décines au mois de janvier, qui préfigure un nouveau modèle économique.

19,7 millions d'euros de bénéfice

Le groupe a annoncé une très forte progression de son chiffre d'affaires, à 107,8 millions d'euros (+ 105 %). L'excédent brut d'exploitation (EBE) total enregistre une très forte progression de 44,1 millions d'euros, pour s'établir à un chiffre largement positif de 40,7 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant semestriel est largement positif, à 30,8 millions d'euros, par rapport au solde négatif de 7,8 millions d'euros au premier semestre du précédent exercice. Le résultat net part du groupe devient largement bénéficiaire, à 19,7 millions d'euros, contre un déficit de 9,4 millions d'euros au 31 décembre 2014.

Dans le détail, OL Groupe a notamment pu s'appuyer sur des recettes marketings et droits TV en hausse, qui s'élèvent à 54,6 millions d'euros contre 22,9 millions d'euros au 31 décembre 2014. Cette forte hausse est notamment due à la fructueuse Ligue des Champions, que l'OL a retrouvée lors de la saison 2015/2016.

Les revenus de "trading joueurs", un jargon désormais à la mode dans le monde du football, sont également en forte croissance à 26,2 millions d'euros. Clinton Njie, joueur formé au club a par exemple été cédé à l'équipe anglaise de Tottenham contre 14 millions d'euros à l'été 2015. Sur la vente de joueur, OL groupe avait enregistré seulement 3,9 millions d'euros de recettes l'an dernier.

Retrouver le top 10 européen

D'ici 3 à 5 ans, le groupe confirme que le nouveau Parc Olympique lyonnais devrait permettre de générer environ 70 millions d'euros de recettes additionnelles chaque année. OL Groupe espère ainsi réintégrer le top 10 des clubs de football européens en termes de revenus.

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"Nous nous trouvons dans les meilleures conditions possible pour exploiter ce Parc OL, et générer des ressources nous permettant, d'année en année, de remonter dans le top français et dans le top 10 européen, ce qui est l'objectif à court et moyen terme", a ainsi lancé en préambule à une conférence téléphonique le dirigeant rhodanien, ce mercredi.

Hausse de 10 % de l'action

Ces résultats ont été enregistrés avant l'entrée de l'OL, au mois de janvier, dans son nouveau stade de Décines, qui préfigure un nouveau modèle économique.

Ce mardi après-midi, l'action du groupe avait bondi d'environ 10,26 %, atteignant 2,14 euros, très loin cependant de sa valeur lors de son introduction en 2007, à 24 euros. Sa capitalisation boursière est en dessous des 100 millions d'euros, à 99,21 millions d'euros. Pour combien de temps encore ?