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En août dernier, la station des Deux Alpes faisait sensation en annonçant un investissement de 800 000 euros sur six canons à neige à plus de 3 000 mètres d'altitude pour "sauver le glacier". Un tel équipement - qui rentrait dans un programme d'investissement de plus de 2,3 millions d'euros et de 250 canons à neige - était alors qualifié de "première en France".
Et face au changement climatique, et après une saison "assez difficile" faute d'un enneigement suffisant, qui a vu la destination ski française rétrograder en troisième position mondiale, les domaines skiables hexagonaux misent sur la neige artificielle, d'autres stations renforcent leurs investissements dans ce domaine.
Aujourd'hui, 35 % de la surface des domaines skiables est couverte [par les canons à neige, NDLR] en France, contre 60% en Autriche et 70% en Italie, "ce qui crée un écart de compétitivité", a pointé Laurent Reynaud, délégué général de DSF.
Auvergne-Rhône-Alpes en tête
En Auvergne-Rhône-Alpes, qui concentre plus de 70% des journées de ski en France, un peu moins de 30 millions d'euros de subventions ont été spécifiquement fléchés pour l'équipement en matériel d'enneigement artificiel sur la période 2016-1018, pour un investissement total de l'ordre de 100 millions d'euros.
Avec 51,1 millions de journées-skieur cette saison, en baisse de 1,5 % par rapport à l'an dernier, les stations de ski françaises pointent désormais derrière l'Autriche et les Etats-Unis. Elles pensent pouvoir combler ce manque de neige, alors que d'autres spécialistes appellent à une plus grande diversification des revenus des stations, notamment celles de moyenne montagne.
(Avec AFP)
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