Pour l’hôtellerie lyonnaise, l’été a été mitigé

Pour l'hôtellerie lyonnaise, la saison estivale qui vient de s'achever n'a pas été à la hauteur de l'été 2016, dont les résultats avaient été gonflés par la tenue de l'Euro de football.

Difficile de faire aussi bien que l'été 2016, qui avait vu Lyon accueillir l'Euro de football. Présentant des résultats estivaux contrastés, la Chambre de l'industrie hôtelière et touristique-UMIH Rhône, première organisation patronale du secteur, impute ce bilan mi-figue mi-raisin à "une programmation événementielle et culturelle moins soutenue".

Laurent Duc, président de l'UMIH Rhône a présenté le 19 septembre les chiffres contrastés de l'été 2017. En juin, le taux d'occupation des chambres a été de 77 %, soit deux points de moins qu'en 2016, et le prix moyen s'est fixé à 85,4 euros (hors taxe) contre 109,2 euros un an auparavant. Autre indicateur scruté par les hôteliers, le revenu par chambre disponible (RevPar) a chuté de plus de 25 % en moyenne.

RevPar en baisse

Juillet a vu la fréquentation progresser légèrement (+0,8 %), mais les prix moyens enregistrés n'ont été que de 73,2 euros, contre 82,7 euros en juillet 2016. Le RevPar s'est fixé à 49,7 euros contre 54,8 euros. Les établissements 3 étoiles ont été les plus touchés, avec une baisse d'environ 15 %.

Le mois d'août s'est maintenu au niveau de 2016, avec un taux d'occupation de 55 %. Mais tous les hôteliers n'en ont pas bénéficié : les établissements de la périphérie ont eu plus de mal à se remplir que leurs confrères de l'hyper-centre. Le prix moyen a été de 67,4 euros.

Malgré ces résultats estivaux mitigés, l'UMIH Rhône rappelle que depuis le début de l'année le taux d'occupation a augmenté de trois points avec un prix moyen stable, par rapport à 2016. Et pour les bars et restaurants, l'été 2017 a été semblable à celui de 2016, grâce à une météo clémente.

L'UMIH a conclu son bilan en présentant HelloExtra, une application visant à faciliter le recrutement d'extra à la dernière minute. L'application a été créée par Victor Penhoat, avec le soutien de l'UMIH Rhône et a été récompensée par l'Institut Paul Bocuse en 2016.

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