Serge Ferrari pénalisé par la hausse du coût des matières premières

Le groupe Serge Ferrari, spécialiste des matériaux composites souples, voit ses résultats semestriels pénalisés par la hausse du coût des matières premières.
Les ateliers Serge Ferrari.

Fabricant de matériaux composites souples installé à Rochetoirin, en Isère, le groupe Serge Ferrari a présenté mercredi 13 septembre des résultats semestriels mitigés.

Au 30 juin 2017, le chiffre d'affaires s'élevait à 89 millions d'euros, contre 85 millions un an auparavant, en hausse de 4,7% "grâce aux bonnes performances des sociétés acquises au cours des derniers mois" (le polonais Giofex, le britannique Milton, le turc Ferramat). En revanche, le résultat opérationnel courant passe de 7,4 à 4 millions d'euros. Une baisse que le groupe explique pour moitié par la hausse du coût des matières premières, et par des charges de réorganisation non-récurrentes. Le résultat  net baisse également, passant de 4,4 millions à 2,5 millions d'euros.

Suite aux acquisitions de sociétés, à des investissements industriels de maintenance et à un besoin en fonds de roulement, la trésorerie nette passe de 23,1 millions à 9,4 millions d'euros.

Le groupe compte sur une accélération des ventes qui devrait se faire sentir à compter du quatrième trimestre 2017.

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