Les employés municipaux de la ville de Cruas (Ardèche, 3 000 habitants) sont inquiets. En cause : la mise en place d'une prime au mérite. A l'origine, ces derniers demandaient une augmentation de 1,33 euro par jour, à travers l'indemnité d'administration et de technicité. Mais les agents craignent ainsi que les "primes ne soient distribuées à la tête du client".
Une IAT à 250 euros , au lieu de 210 euros
En novembre dernier, le PCF avait dénoncé de tels procédés dans un communiqué, Emmanuel Macron notant qu'il fallait "accroître la part de mérite, la part d'évaluation, dans la rémunération de la fonction publique". Un document qui passe d'autant plus mal auprès des syndicats ardéchois.
Contacté par Acteurs de l'économie-La Tribune, le maire communiste Robert Cotta défend son projet, le seul qui selon lui permet d'augmenter les salaires des agents fixés par l'Etat. "La tendance est plutôt inverse", note-t-il d'ailleurs, qui plus est "à l'heure des baisses des dotations de l'Etat". Pour autant, il défend soutenir les idées d'Emmanuel Macron. "Je défends des valeurs, et notamment celle du travail effectué. J'espère que les agents seront au plus haut niveau. On peut rester exigeants. Par ailleurs, ce sont les directions qui évaluent les agents", explique-t-il aussi.
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