Les organisations syndicales avaient appelés l'ensemble des salariés du groupe Areva à se mobiliser ce mardi 2 juin pour "la sauvegarde de l'emploi, les conditions de travail et les garanties collectives".
Verdict à la fin du mois
Dans la Drôme, où le leader mondial du nucléaire emploie près de 3 350 personnes, dont 700 à Romans-sur-Isère, force est de constater que la mobilisation était importante, à l'image de l'ensemble de l'Hexagone. Selon des sources syndicales, le mouvement a rassemblé environ 200 personnes sur le site Areva NP de Romans-sur-Isère, où deux débrayages, des prises de paroles et une rencontre avec la direction se sont déroulés tout au long de la journée. A Pierrelatte, près d'un millier de personnes auraient manifesté dans les rues. De son côté, le groupe Areva estime à 60% le taux de grévistes à Tricastin et 39% celui de Romans-sur-Isère.
Face à une perte record de 4,8 milliards d'euros, Areva doit faire des choix pour redresser ses comptes. Les mesures concernant chaque établissement seront dévoilées à la fin du mois de juin.
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