L'ardéchois Eric Besson rachète Quézac

L'industriel ardéchois Eric Besson est en train de racheter les eaux de Quézac, en Lozère. Son nom a été dévoilé le 30 avril dernier lors d'un comité d'entreprise extraordinaire. La vente devrait être effective fin juin.
Eric Besson est un professionnel de l'immobilier. Il s'est lancé dans les eaux minérales en 2012, en rachetant les Sources du Pestrin.

L'industriel ardéchois Eric Besson est en train de racheter les eaux de Quézac, en Lozère. Une information confirmée par l'intéressé ce samedi matin à Acteurs de l'économie-La Tribune. En 2012, celui-ci s'était déjà emparé de l'usine d'embouteillage des eaux minérales Ventadour et Chantemerle, située à Meyras (Ardèche) et alors placée en liquidation judiciaire. Afin de développer l'activité, Eric Besson avait choisi de positionner ces eaux comme un produit haut de gamme.

Les eaux des Cévennes

Quézac, propriété pour l'heure du groupe Nestlé Waters, emploie 64 personnes (54 en contrat à durée indéterminée et 10 intérimaires) et produit 80 millions de litres par an (données 2014). La multinationale réfléchissait depuis le mois de janvier à céder le site de production et la marque lozérienne. "J'ai été approché par Nestlé. Ils ont considéré que c'était une marque importante pour moi, qui mérite un ancrage local", explique Eric Besson.

Le repreneur devrait d'ailleurs s'appuyer sur la stratégie mise en place pour les eaux minérales ardéchoises Ventadour et Chantemerle. "Ces eaux sont issues du même massif montagneux, celui des Cévennes. C'est la même philosophie. Je veux positionner Quézac comme un produit haut de gamme, faire entrer cette eau minérale dans les restaurants, là où on ne la trouve pas actuellement. Nous allons aussi privilégier les bouteilles en verre", poursuit-il. Eric Besson pourrait également augmenter la production de 20%. "Nous sommes en mesure de produire 100 millions de litres par an avec le forage actuel", ajoute-t-il.

La vente devrait être actée dès la fin du mois de juin, au regard du calendrier social. Une période que le repreneur mettra à profit pour boucler son tour de table financier "Les banques locales suivent mais elles ne sont pas réactives", note-t-il. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

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Commentaires 2
à écrit le 02/05/2015 à 21:13
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Comme la douceur. Dans un son mystérieux je sens le sourire d'un matin fugitif, le chant du soleil et la voix délicate d'une feuille très heureuse. Francesco Sinibaldi

à écrit le 02/05/2015 à 14:25
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C'est mieux LUI que Nestlé......sinon on va se retrouver à sec ! Perrier,Contrex, etc.... STOP !!

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