Dans le dossier SITL, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, est monté au créneau ce jeudi : « l'affaire du terrain est une pantalonnade insupportable. J'accuse FagorBrandt d'avoir fait des choses pas très fraternelles vis-à-vis des salariés de SITL ».
Clef de voûte des quatre offres de reprises en cours, le terrain, où se trouvent les unités de production, situé à Gerland, appartient toujours à FagorBrandt . L'Etat avait donné 15 millions d'euros à FagorBrandt contre une promesse de cession du terrain.
Jean-François Carenco ajoute : « si on récupère le terrain, il y a 60 % de chance de sauver le site ». En cas de repreneur, la nouvelle exploitation du site s'organiserait autour d'une entreprise industrielle majeure à laquelle viendrait se greffer des entités plus petites. Toujours selon le préfet, « toutes les offres de reprises sont d'accord sur ce modèle là.»
Le tribunal de commerce de Lyon avait accordé, lors de son audience du 31 mars, un nouveau sursis à SITL, la société qui a récupéré, en avril 2011, l'exploitation de l'usine lyonnaise de FagorBrandt, dont elle était devenue le sous-traitant. Les propositions d'offres définitives doivent être remises le 14 avril pour une décision le 30 avril.
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