Régionales 2015 Jean-Charles Kohlhaas : "Nous pouvons créer 50 000 emplois en six ans"

Tête de liste du rassemblement EELV, Parti de Gauche, Nouvelle Donne, Jean-Charles Kholhaas détaille les grandes lignes de son programme économique pour les régionales du 6 décembre. Il ne croit plus au soutien des grandes entreprises et mise sur l'économie locale et les PME, avec l'objectif de créer 50 000 emplois sur une mandature.

Acteurs de l'économie-La Tribune : Comment avez-vous vécu les attentats du 13 novembre ?

Jean-Charles Kohlhaas. J'étais à une réunion publique à Grenoble, nous avons appris la nouvelle à la fin et nous avons été sidérés et comme tous les Français, j'ai ressenti une immense émotion et une immense tristesse. Immédiatement, nous avons décidé de suspendre la campagne. Ces attentats sont barbares et gravissimes, toutefois, il ne faut pas jouer sur les peurs, nous ne sommes pas en guerre. Ces crimes relèvent de la justice et de la police. Si les élections sont maintenues, c'est que justement nous ne sommes pas en guerre. La sécurité est une compétence de l'État et non de la région. En revanche, la région peut s'attaquer à l'une des racines du mal en agissant sur l'emploi, la formation. N'oublions pas que les jeunes qui se radicalisent sont souvent des jeunes délinquants sans formation ni emploi.

Comment reprendre une campagne après de tels évènements ?

Nous avons changé le contenu, en organisant des temps d'échanges avec les habitants sur la situation et un retour sur notre projet. Les électeurs nous ont exprimé le besoin de sécurité, mais aussi de faire société, c'est ensemble que l'on pourra lutter contre la barbarie. Mais il est très compliqué d'être audible, d'autant que nos adversaires ont eu des comportements tactiques sur ces questions.

Laurent Wauquiez a couru après le FN, avec des propos ridicules sur des centres d'internement. Wauquiez est un communicant plus qu'un politique. Il dit plus de bêtises qu'il ne fait de choses réellement. Du côté du PS, ils ont choisi de ne pas en parler et de jouer sur l'effet présidentiel. Mais c'est pourtant bien un exécutif régional que les électeurs vont choisir les 6 et 13 décembre. Nous avons des solutions pour le bien-vivre ensemble et nous ne faisons aucune promesse qui ne relève pas de la compétence régionale et qu'on ne peut chiffrer.

Sur le plan économique, votre programme prévoit la possibilité de créer 50 000 emplois durant le mandat. Un chiffre ambitieux, comment comptez-vous procéder ?

Cela fait un certain nombre d'années que les politiques économiques qu'elles soient de gauche ou de droite sont inefficaces. Premièrement parce qu'elles sont basées sur un retour de la croissance auquel nous ne croyons pas. Les chiffres nous donnent raison. Depuis 50 ans, la courbe décroit pour frôler le zéro. Deuxièmement, une croissance illimitée n'est pas possible dans un monde aux ressources limitées et avec une explosion démographique. Nous pensons en revanche qu'il y a une capacité locale de création d'emplois non délocalisables dans un certain nombre de secteurs.

Lesquels ?

Celui qui va de soi c'est celui de la transition énergétique. C'est un enjeu pour le climat et pour la facture des ménages. Des dizaines de milliers de logements sont à rénover chaque année. Nous avons rencontré les professionnels du secteur, ils n'attendent que cela.

Jean-Charles Kohlhaas

La transition énergétique peut représenter plus de la moitié des emplois créés. Il y a 15 ans, l'Autriche l'a fait avec 7 millions d'habitants, soit un peu moins que la population d'Auvergne Rhône-Alpes. En 10 ans, ils ont créé 300 000 emplois nets. Avec 50 000, nous n'avons pas une ambition démesurée.

La région peut être un levier pour la rénovation énergétique des logements. Le problème c'est le financement, les banques privées ne prêtent que très peu. L'idée c'est de créer une banque publique d'investissement qui soit capable d'avancer l'argent avec des prêts à taux zéro pour amorcer le processus. Les logements pour lesquels il y a le plus à faire, les plus anciens, sont ceux pour lesquels le retour sur investissement sera le plus rapide entre 10 et 20 ans..

D'où viendrait l'argent pour cette structure ?

Il y a encore une réflexion qui n'est pas aboutie. Il y a des financements publics, européens disponibles. L'idée c'est que cela ne coûte rien. La région peut aider pour réduire le temps de retour sur investissement.

Vous martelez que la vocation de la Région n'est pas d'aider les grandes entreprises, pourquoi ?

La Région n'a pas un très gros budget donc ça ne sert à rien d'aller aider des multinationales. Il faut se concentrer sur l'économie régionale. Dans une PME pour créer un emploi il faut sept fois moins d'augmentation du chiffre d'affaires que pour une grande entreprise. Pour être efficace la politique économique régionale doit être axée sur les TPE, PME, l'artisanat, l'Économie sociale et solidaire, mais également la transition écologique de l'agriculture également. L'agriculture de qualité, bio et de circuit court est en croissance, avec des emplois à la clé.

Le budget "économie" de la Région c'est un peu moins de 200 millions d'euros. Si l'on réoriente la moitié de ce budget vers sur ces secteurs prioritaires, nous pouvons y arriver. Ce n'est pas énorme pour le budget régional et cela n'est pas énorme par rapport aux sommes qu'elle investit pour de grandes entreprises. Il n'est pas question de subventionner à 100 % les emplois. Il s'agit juste d'un petit coup de pouce pour passer le seuil supplémentaire et embaucher un collaborateur de plus. Si la Région subventionne un emploi à hauteur de 50 % pendant un an, elle permet à ces entreprises de franchir ce cap.

Néanmoins, les relations entre les multinationales, les grandes entreprises et le tissu des PME sont bien réelles...

Il y a des liens, mais l'essentiel de l'activité des PME de la région se fait en dehors des multinationales. Prenez le cas de ST Microelectronics, sur les liens entre ST et les PME, j'ai un vrai doute. Nano 2017, c'est essentiellement de la RD pour développer des brevets qui permettent ensuite à ST de faire fabriquer les pièces en Asie. La production est délocalisée, quel est l'intérêt pour les PME locales ?

ST Micro, c'est un casus belli pour vous ?

Le plan nano 2017 c'est 1,1 milliard d'euros de fonds publics, dont 25 millions d'euros de la région Rhône-Alpes. C'est une goutte d'eau pour ce plan, mais pour la Région c'est énorme. Je crois profondément qu'il faut un pôle européen de la microélectronique. Nous avions déposé il y a six mois un vœu à la région en ce sens. Le PS a refusé de le voter et là on le retrouve dans le programme de leur candidat. Mais un Airbus de la microélectronique ce n'est pas de la compétence de la région c'est de la compétence de l'Europe et des États. Qu'on arrête de vouloir jouer dans la cour des grands sans en avoir les moyens. ST n'a pas fait de bénéfices de 2012 à 2015, mais a reversé 400 millions de dollars de dividendes versé aux actionnaires. Il y a eu comme un jeu de vases communicants avec l'argent public. Et à l'arrivée, ST veut supprimer 500 emplois en France. Où est l'utilité ? Je pense que c'est de l'argent gaspillé.

Vous souhaitez aussi conditionner les aides aux entreprises. À partir de quels critères ?

La Région doit mettre des conditions à ses aides. Quand une association demande une subvention au Conseil régional, elle doit fournir un grand nombre de documents. Il y a un contrôle, ce n'est pas le cas pour une entreprise. Pour nous, il existe trois conditions nécessaires : environnementale, sociale et économique. C'est-à-dire à minima de sauver de l'emploi et/ou d'en créer. Cela veut dire qu'il faut avoir les compétences à la Région pour analyser les dossiers et ne pas distribuer l'argent n'importe comment.

Mais pour une entreprise, le contexte, la conjoncture peuvent évoluer. Un grand nombre de facteurs interviennent dans la réussite ou non d'un projet.

Évidemment, il y a un droit à l'erreur, mais dès le départ on devrait avoir la connaissance sur ce qui est susceptible de marcher ou non.

Durant cette mandature, ERAI a constitué un cheval de bataille pour les écologistes, jusqu'à la liquidation de la structure.

Je suis assez fier d'avoir pris en main le dossier en 2012 pour avoir fait éclater ce système. Alors qu'au départ il y avait un besoin. On a créé une usine à gaz, qui sous couvert d'une activité commerciale tout à fait concurrentielle permettait de faire des dépenses, sans doute pas très nettes. En tous les cas, ce n'était pas possible que cela coûte 10 millions d'euros d'argent public.

Comment la Région peut-elle alors accompagner les entreprises à l'international ?

L'argent public doit aller là où il y en a besoin. Nous sommes dans une période où il ne coule pas à flots et où chaque euro investi doit être réellement efficace. Donc oui, il y a des actions à mener sur l'accompagnement de certaines PME avec un coup de pouce d'argent public. Oui, il y a des missions à l'international qui relève de la Région, si elles ne sont ni commerciales ni concurrentielles. Cela peut se faire soit en direct, soit avec une structure. Nous avions proposé différentes solutions possibles, mais l'exécutif s'est enfermé dans le schéma ERAI-ARDI et n'a pas voulu nous écouter. Je n'ai pas de préférence, je souhaite juste que ce soit transparent et efficace. On se rend compte aujourd'hui qu'ERAI a servi à masquer certaines pratiques à droite comme à gauche.

Jean-Charles Kohlhaas

On connaît la frilosité des écologistes concernant le soutien à la recherche. Soutiendrez-vous la recherche fondamentale comme les nanotechnologies ?

La Région a vocation à soutenir la recherche, mais pas à n'importes quelles conditions. Deux conditions préalables sont nécessaires : la transparence avec un débat public. Et un débat sur les conséquences sur la santé et l'environnement. Sur des recherches lourdes de sens, il faut mener des études sur les risques.

Si nous sommes opposés à certaines recherches, c'est que nous craignons des retombées sur la santé. Mais nous soutiendrons celles qui feront la preuve de leur innocuité.

Selon le principe de précaution, souvent contesté par les milieux économiques ?

Le principe de précaution n'est pas appliqué. Il faut arrêter de dire que le principe de précaution bloque l'économie. C'est l'inverse, aujourd'hui on intoxique des millions de gens avec des produits tous les ans.

Vous êtes favorable au report modal, mais opposé au tunnel Lyon Turin. Pourquoi ce paradoxe ? Après la catastrophe du tunnel du Mont Blanc, les écologistes étaient pourtant favorables à ce projet.

Je vais être honnête, il y a une dizaine d'années, j'étais favorable au Lyon Turin puisque ce projet était présenté comme la seule alternative au tout routier dans un contexte de croissance du trafic entre la France et l'Italie. Mais il y a quelques années, j'ai commencé à douter de ces chiffres optimistes du trafic. Nous avons lancé un gros travail européen avec la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne, l'Italie sur le trafic de marchandises dans les Alpes. On a compilé toutes les données pendant plus d'un an, nous avons entendu les différents points de vue pour et contre.

Actuellement, chaque année, 20 millions de tonnes (16 millions par la route et 4 millions par le rail) transitent entre la France et l'Italie sur la partie nord des Alpes. Ce volume n'a pas augmenté depuis 25 ans, il stagne. Ce n'est pas du trafic international, mais interrégional. Le trafic international qui vient du nord de l'Europe ou de l'Espagne ne passe pas par le nord des Alpes. Nous ne croyons pas qu'il sera possible de gagner des parts de marché sur les flux qui viennent du nord de l'Europe et qui ne passent pas l'Autriche ou la Suisse d'autant plus que ces pays ont déjà réalisé leurs infrastructures et leurs tunnels.

Mais il faut réduire le nombre de poids lourds qui passent pas les tunnels du Mont Blanc et du Fréjus. Si l'on réduisait ce trafic de moitié, cela représenterait environ 8 millions de tonnes supplémentaires transférées sur le rail par l'actuel tunnel ferroviaire du Mont Cenis, soit un total de 12 millions de tonnes. On reviendrait ainsi aux volumes transportés par le train il y a 15 ans sur cet axe. Le Mont-Cenis est donc largement en capacité de supporter ce trafic, d'autant que cet ouvrage et les infrastructures ont été rénovés, adaptés pour un montant de 1,1 milliard d'euros.

120 trains de marchandises par jour peuvent passer sur cet axe. Aujourd'hui, il en passe vingt. La moitié des camions représenterait 80 trains. Pourquoi ne le fait-on pas ? Pourtant, les transporteurs sont d'accord, cela leur coûterait moins cher. Mais il n'y a pas de service performant. Il y a une demande, est-ce qu'en laissant pourrir la situation ce ne serait pas le moyen de justifier une nouvelle infrastructure ?

Si la SNCF et l'État ne poussent pas au report modal, la Région peut le faire avec un opérateur public. Le marché du fret ferroviaire est libéralisé, rien ne nous empêche de créer un opérateur public ferroviaire. Il en existe déjà en France. Ce serait rentable et ne coûterait rien à la collectivité.

Jean-Charles Kohlhaas

Opérateur public que vous envisagez aussi pour les TER. C'est une déclaration de guerre à la SNCF, une façon de leur mettre la pression alors que Rhône-Alpes est une des régions de France qui enregistre le plus de retards ?

Dans certaines régions, c'est pire avec surtout beaucoup moins de trains. Il ne faut pas raisonner sur un territoire régional, mais ligne par ligne. Là où des travaux ont été réalisés, la situation s'est améliorée. Mais Lyon-Grenoble ou Lyon-Chambéry restent des points noirs. C'est d'abord lié à un vrai manque de vision ferroviaire de l'État depuis 20 ou 30 ans. Depuis un certain nombre d'années, je pense que la SNCF veut abandonner les TER.

Je n'accepte pas qu'on supprime des trains pour les remplacer par des bus exploités par la région. Quand la SNCF ne veut plus assurer certaines liaisons. Je dis chiche, si vous ne voulez plus les faire je lance opérateur régional public ferroviaire. Je pense qu'on peut faire 20, 25 % d'économie. C'est ce qui existe en Suisse pourquoi ne pas le faire ici ?

Janvier 2015, l'exécutif régional donne son cahier des charges à la SNCF pour les TER avec l'idée d'améliorer les services avec un budget maitrisé.

Il y a une dérive dans les coûts d'exploitation des TER qui devient intenable pour les Régions. En dix ans, le nombre de trains en circulation au kilomètre a augmenté de 22 %, pour 53 % de fréquentation en plus avec des coûts en croissance de 91 %. La SNCF fait du "gras" sur les TER et nous surfacture des choses qui n'existent pas. En Lorraine, ils ont réalisé un audit qui évaluait la réduction des coûts de 18 millions d'euros sur 80 et ils avaient obtenu au final une ristourne de 10 millions.

On peut aider la SNCF à réduire ses coûts de productivité, non pas sur le personnel. L'immense majorité des gains de productivité réalisable sur les TER portent sur l'organisation de la maintenance du matériel et sur l'amortissement du matériel. La SNCF ne veut pas le faire elle-même.

Jean-Jack Queyranne a attendu deux ans avant de lancer cet audit. Ce qui était une erreur politique, car cela aurait été un élément essentiel dans le cadre de la négociation de la convention avec la SNCF. Nous n'avons pas encore le rendu définitif, mais les premiers éléments de cet audit évaluent à 40 millions d'euros les facturations injustifiées sur un total de 430 millions euros.

Jean-Charles Kohlhaas

Est-ce que ce n'est pas difficile de repartir seul face aux électeurs alors EELV a fait partie de la majorité ? Le bilan de Jean-Jack Queyranne c'est aussi le vôtre ?

Ce n'est pas parce que les relations se sont moins bien passée sous cette mandature avec Jean-Jack Queyranne et son cabinet que nous partons seul. En 2004, nous étions autonomes au 1er tour, même chose en 2010 après une mandature ensemble. C'est parce que c'est un scrutin proportionnel à deux tours que nous avons choisi d'être indépendant du PS au 1er tour. Le principe de ces élections, c'est que les électeurs votent pour des projets au 1er tour. S'il y a des convergences possibles au second, il y a possibilité de négociations sur un projet de gouvernance. Les relations auraient été idylliques avec Jean-Jack Queyranne, nous aurions fait la même chose, car nous n'avons pas les mêmes projets.

Sur quelles bases un rapprochement au 2e tour est envisageable avec le PS, seule possibilité pour que la gauche conserve la région ?

Les conditions ne sont plus les mêmes qu'en 2010. Nous sommes un rassemblement avec des partis politiques différents. Ce n'est pas moi, ni EELV qui déciderons de la fusion avec la liste de Jean-Jack Queyranne. Nous avons mis en place une assemblée représentative de 70 personnes, qui est un peu notre parlement politique et qui prendra la décision de fusionner ou non, et avec qui. Cela dépendra du contexte, du résultat. S'il n'y a aucune chance de l'emporter au 2e tour quel est par exemple l'intérêt de fusionner ?

Vous avez déclaré que vous ne seriez pas forcement présent sur une liste d'union au 2e tour.

S'il s'agit de se répartir les places, cela ne m'intéresse pas. C'est la pertinence du projet qui compte et les contraintes de mise en œuvre. Quand je regarde le bilan, je pense que nous avons fait de bonnes choses, en particulier là où il y avait des écologistes à la manœuvre. Par exemple, les territoires à énergie positive, c'est une initiative qui a été reprise nationalement. Nous avons joué les aiguillons pour faire respecter les promesses de 2010.

Jean-Charles Kohlhaas

Cela a souvent été perçu de l'extérieur comme des caprices des écologistes.

Si faire respecter les promesses c'est faire des caprices, alors j'assume pleinement de faire des caprices. Je suis fatigué comme 90 % des Français des hommes politiques professionnels qui font des promesses et ne les tiennent pas. Je préfère dire "je ne vous le promets pas", car je ne suis pas sûr de le faire, plutôt que de promettre et au final de ne rien faire. Je ne suis pas un dogmatique, ce qui m'intéresse c'est d'aboutir et donc trouver la bonne méthode.

Vous pensez que la Région est encore gagnable pour la gauche ?

Oui, tout d'abord c'est une Région, où les forces sont équilibrées, ensuite parce que Wauquiez n'est pas à la hauteur. Il y a une ambitions nationale, il ne connaît pas les politiques régionales, les solutions qu'il propose sont nationales. Laurent Wauquiez comme député n'a visiblement pas lu la loi NOTRe, puisqu'il propose des choses que la loi ne permet pas de faire pour une région. L'inconvénient de ce genre de comportement c'est que les gens sont déçus et se détournent de la politique. Cela emmène vers l'abstention au mieux, ou vers le vote protestataire et le FN.

Il faut que les élus fassent leur travail, qu'ils connaissent les dossiers. Conseiller régional c'est un boulot à plein temps. Ce sont des élus qui cumulent et qui nuisent à l'image de la politique. La Région peut faire beaucoup, mais on ne promettra pas ce que l'on ne peut pas faire. Les promesses intenables sont une plaie cela renforce le FN, mais au final, le Front National ce n'est que du "pipeau". L'extrême droite serait une catastrophe économique pour Auvergne Rhône-Alpes. Je pense que nous pouvons apporter des réponses différentes, de proximité qui concernent les gens.

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