De l'agilité à l'entreprise infinie

Nous dirigeants, nous avons de moins en moins de visibilité et nous sommes pris dans un mouvement permanent. Dans ce contexte, pour que nos entreprises puissent s'adapter, notre posture doit d'abord changer.

A la fin du mois juin, le Centre des jeunes dirigeants a réuni 1 700 de ses membres à Lille pour son congrès national, dont le thème portait sur l'entreprise infinie. Au même moment, le CJD publiait un livre blanc intitulé : « De l'agilité à l'entreprise infinie », résultat d'une gigantesque expérimentation nationale, menée durant deux ans.

Nous dirigeants, aujourd'hui, sommes confrontés à un changement majeur et inéluctable : nous avons de moins en moins de visibilité et nous sommes pris dans un mouvement permanent. Dans ce contexte, pour que nos entreprises puissent s'adapter, notre posture doit d'abord changer. Nous sommes toujours les garants du sens et des valeurs de l'entreprise, et notre rôle essentiel est de proposer une vision à nos équipes. En revanche, notre nouvelle posture peut se caractériser de la manière suivante : raisonner en écosystème avec les acteurs de l'entreprise (exemple : l'ETI partenariale) ; faire de chaque problème une source d'amélioration de l'entreprise (ne plus avoir peur du problème !) ; agir pour responsabiliser en formant et en donnant la possibilité d'expérimenter pour apprendre du retour terrain immédiat. Cette posture est basée sur la confiance, afin de créer un environnement propice aux échanges, à l'expérimentation et, surtout, à l'apprentissage.

Nouveaux réflexes

Pour cela, nous pouvons adopter les nouveaux réflexes de l'entreprise infinie : les membres de mes équipes sont des capteurs de tendance capables de percevoir, de comprendre et d'agir ; chacun individuellement ou collectivement est capable de tirer profit de l'environnement mouvant. Le dirigeant, quant à lui, doit être capable de tirer profit de ce mouvement pour le transformer en énergie dans son entreprise, ce qui lui permet de s'adapter en permanence. Mettre l'entreprise en mouvement et entretenir ce mouvement...
Dans les entreprises en difficulté, souvent les dirigeants sont dans la posture malheureuse de bloquer cette énergie en ne laissant pas à leurs collaborateurs la possibilité de s'en emparer, et en se croyant seuls capables de faire face à l'ensemble du mouvement. Disons-le haut et fort : c'est tout simplement impossible ! Finalement, le rôle du dirigeant, c'est de permettre à l'énergie de circuler...

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Commentaire 1
à écrit le 30/10/2014 à 17:43
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du bon sens .... mais que d'efforts au quotidien pour mettre en pratique le rôle du chef d'orchestre !

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