Mettre la finance au service de la stratégie industrielle

Voilà ce qui a permis à nombre de grandes entreprises de développer des stratégies d’innovation et d’internationalisation qui ont assuré leur pérennité et leur succès. C’est grâce aux ressources qu’elles ont pu, et su, trouver auprès des marchés financiers, tant en fonds propres qu’en dette, qu’elles ont financé leur croissance.

Cette diversification des sources de financement a permis aux entreprises d'entretenir des relations saines et détendues avec leurs banquiers. Des partenaires indispensables du financement mais des partenaires très contraints par les règles prudentielles qui leur sont imposées.

Longtemps, elles n'ont pas disposé d'alternatives au financement bancaire et se sont heurtées aux difficultés à se coter en Bourse. Une bourse, pensent-elles, réservées aux grandes sociétés. Longtemps aussi elles n'ont pas eu les ressources internes, et même externes, pour « savoir » recourir à ce nouveau type de financement.

Et les entreprises les plus petites alors ?

Ces temps s'éloignent, nombre de solutions se font jour qui permettent aux PME et ETI de disposer de moyens de financement similaires aux entreprises du CAC 40 : Place d'Echange, Enternext, emprunts types Micado, fonds Novo, crowdfunding... Et bien d'autres idées sont en cours pour permettre à des entreprises toujours plus petites de trouver des investisseurs désireux de les accompagner.

Dès lors, ils nous appartient à nous, banquiers, professions du chiffre, professions du droit, conseils, entreprises et université, bref les acteurs de la place financière régionale, d'identifier les outils destinés aux PME et ETI, les solutions leur convenant. Mais aussi de convaincre les investisseurs, individuels et institutionnels, de se porter sur ces acteurs de l'économie qui contribuent à quelques 40 % du PNB.

Des réflexions à communiquer

Ces réflexions n'auront de valeur que si elles sont communiquées, et expliquées, au très large tissu d'entreprises régionales. C'est le rôle des chambres consulaires, des syndicats professionnels, des organismes publics (Région, Direccte, Grand Lyon) ainsi, bien sûr, que des acteurs privés tels que les experts comptables, les commissaires aux comptes, les professions du conseil et les banquiers.

Nous voulons tous une région qui réussisse avec des entreprises solides, innovatrices, exportatrices et ainsi garantes de l'emploi secondaire et tertiaire. Pour cela, nous avons besoin d'une place financière régionale forte et unie, créant le débat, identifiant et apportant aux 300 000 entreprises rhônalpines des solutions de financement appropriées.

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